Pourquoi je déteste le mot `` femme ''

Quand Olivier et moi nous sommes assis avec notre célébrant de mariage pour discuter de ce qui serait dit pendant la cérémonie , J'avais une liste de mots qui devaient être complètement évités lors de son discours: Il n'y aurait aucune mention de Dieu, (car en ce qui me concerne, ce gars est encore moins probable que le Père Noël), et aucune utilisation de des mots comme «obéir», «honneur» ou n'importe lequel de ces mots «jusqu'à ce que la mort vous sépare» malarkey. Une autre stipulation de la mienne? Que lorsque nous avons été prononcés comme un couple marié à nos amis et à notre famille, que nous soyons appelés ' partenaires de vie et d'amour . ' Les mots mari et femme ne figuraient pas au registre. Et pour moi, ils ne l'ont jamais été.

C'était quelque part vers l'âge de 13 ans (ou quel que soit l'âge sur lequel chaque jeune écrivaine tombe Sylvia Plath et se rend compte qu’elle n’est pas la seule) que le mot «épouse» a pris une tournure amère pour moi. La représentation du mariage par Plath, en tant qu’institution qui ressemblait à un asile pour les médiocres et les simples d’esprit, était un piège dans lequel je n’étais pas intéressé à tomber. Comme Plath, «je voulais le changement et l'excitation et partir moi-même dans toutes les directions», ce qui, comme elle le dit, n'est pas quelque chose de facile à atteindre lorsque vous tombez dans cette «sécurité infinie» qui accompagne le fait d'être la femme de quelqu'un.

J'ai alors résolu que le mariage ne serait pas une de mes missions, et que tout bébé que j'aurais serait né d'une machine à écrire (beaucoup plus romantique qu'un ordinateur, tu ne crois pas?). Chaque mot sur ces centaines de pages serait mon véritable travail d'amour. C'était la route que j'empruntais.

Pour commencer, c'est moche - non seulement dans ce que cela signifie, mais aussi dans son son. Dis le a voix haute:Épouse.

Mais, comme je l’ai déjà écrit, J'ai lentement mais sûrement changé d'avis sur le mariage quand j'ai rencontré Olivier - et, oui, je me sens toujours un peu comme une vente. Mais alors qu'Oliver a peut-être réussi à me faire changer d'avis sur le mariage, le mot épouse ne va certainement pas me convaincre de si tôt.

Alors, pourquoi, pourriez-vous demander, est-ce que je déteste tellement le mot femme?

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Eh bien, pour commencer, c'est moche - pas seulement dans ce que cela signifie, mais aussi dans la façon dont cela sonne. Dis le a voix haute:Épouse.C’est définitivement non 'porte de la cave,' et vous donne l'impression que vous n'avez pas terminé le mot. Cela tient là, maladroitement, parce que le F n’est tout simplement pas assez fort pour sceller l’accord. Plus important encore, bien sûr, il y a aussi la nature possessive de la façon dont nous utilisons les mots: je ne suis pas seulement une épouse; je suisquelqu'un d'autreépouse. Je suis la femme d’Olivier. À cet égard, je lui appartiens et il me possède.

Je ne suis pas la propriété d’Olivier. Je suis son partenaire, son copain et la première personne à se moquer de lui quand il entre dans un mur (ce qu'il fait en fait assez souvent).

Etymologiquement parlant, si nous regardons en arrière le moyen anglais et le vieil anglais, l'orthographe de la femme est «wif», que certains chercheurs pensent être liée au mot allemand «femme», Et pourrait bien avoir des racines indo-européennes dans 'ghwībh, ' sens ' honte, aussi pudenda ». Donc, une femme est quelqu'un qui devrait avoir honte? Non merci.

Si nous considérons le mot épouse dans un contexte historique, nous devons également nous rappeler qu'il a été popularisé à un moment de l'histoire où un mari avait propriété légale surtoutà propos de sa femme , jusqu'aux draps dans lesquels elle dormait la nuit. Il avait également le droit légal de la battre, puisqu'elle était sa propriété. En tant que Dieu lui-même dit à Eve après la chute 'Votre envie sera pour votre mari et il dominera sur vous.'

Le mot ne peut tout simplement pas être séparé des constructions de genre. Comme l'explique Lisa Belkin, chroniqueuse au Huffington Post,

Il y a plusieurs siècles, «épouse» était synonyme de «femme». Vous pouvez toujours trouver des vestiges de cela dans la construction de `` sage-femme '' ou `` femme de poisson '' ... Le mot n'a pris son sens de `` femme mariée '' qu'entre le troisième et le douzième siècle, à peu près, et il a fallu plusieurs siècles de plus pour romancer la description de poste pour inclure le gardien du cœur, du foyer et de la maison.

Je suis également en désaccord avec l'expression «mari et femme». Le mot mari vient habituellement et traditionnellement toujours en premier, ce qui correspond à la Mot japonais pour femme , Oku-san, qui se traduit par «personne dans le dos».

Je ne resterai pas derrière mon partenaire. Je me tiendrai à ses côtés.

Je ne suis pas la propriété d’Olivier. Je suis son partenaire, son copain et la première personne à se moquer de lui quand il entre dans un mur (ce qu'il fait en fait assez souvent). Cela ne veut pas dire que la préférence d’une femme pour le mot «épouse» est en aucune façon antiféministe. Le féminisme concerne le droit de choisir et j’aurais tort de dicter à d’autres femmes ce qu’elles devraient et ne devraient pas préférer.

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En fait, j'avoue que lorsque j'écris sur Olivier et mon mariage, j'utilise occasionnellement les mots «épouse» et «mari» (autant que cela me fait mal). Étant donné que ma grand-mère et tout le monde semblent penser que je parle d’un collègue d’affaires chaque fois que je considère Olivier comme mon partenaire, j’essaie parfois de faciliter au maximum la distinction entre les deux.

Mais à la fin, je préfère simplement présenter Oliver par son nom dans des situations sociales - et lui demander de faire de même pour moi. C'est son nom après tout, et si quelqu'un a des questions sur l'identité de cette personne d'Olivier, je pense que cela devient plus que clair en quelques minutes. Je suis assez accro au gars, et il est évident que nous sommes ensemble.

Nous n'avons pas besoin d'un mot pour le verrouiller - et nous ne l'avons jamais fait.